Le Rapport du Dr Vernon Harrison de 1986

« Qui Vult Caedere Canem Facile Invenit Fustem » « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » Molière, les Femmes savantes, II, 5.

1° – Enquête du Dr Harrison — Expert Agréé auprès des Tribunaux — sur l’analyse graphologique, effectuée en 1884-1885, des lettres imputées à Madame Blavatsky et qu’auraient reçues les époux Coulomb.

Voici les arguments scientifiquement présentés par le Dr Harrison pour prouver la malhonnêteté sous-jacente et présente dans tout le processus de l’enquête de 1884-1885 :   La façon même dont, dès le départ, a été soumise l’analyse des lettres Coulomb-Blavatsky. Le Dr Harrison précise que « […] si Madame Blavatsky était suspecte, les Coulomb l’étaient aussi. La procédure correcte eût exigé que les parties incriminantes des lettres Coulomb-Blavatsky fussent reproduites dans le rapport avec les spécimens reconnus de l’écriture de Madame Blavatsky, Monsieur Coulomb et Madame Coulomb. Ceci ne fut jamais fait ; et cette omission est inexcusable.» (Op. cit., p. 288-289).   Hodgson a immédiatement formulé des présomptions de culpabilité à l’encontre de Madame Blavatsky alors que les antécédents du comportement social des époux Coulomb et de leur manque de d’honnêteté, étaient connus de tous ceux qu’il a interrogés à Adyar.   Hodgson n’a jamais soumis à l’Expert en Graphologie, Frederick George Netherclift, consulté à sa demande, aux fins d’analyse, un exemplaire original de chacune des deux écritures — celle de M. et de Mme Coulomb et celle d’H.P. Blavatsky. Le Dr Harrison réitère sa consternation : « L’écriture des Coulomb n’a jamais été examinée par Netherclift ou par toute autre personne compétente.» (Op. cit., p. 289).   la destruction des originaux des prétendues lettres Blavatsky-Coulomb au cours d’un vrai procès, intenté par Madame Blavatsky pour diffamation contre le Pr. Elliott Coues[1] qui les avait achetées dans le but de nuire à H.P.B :
  • Sur ce point, les faits, tels qu’ils ont été établis par le Dr Harrison, sont les suivants : les lettres ne sont plus au Christian College de Madras ; elles ne sont pas davantage dans les archives de la Société Théosophique, à Adyar. Le dernier possesseur de celles-ci n’est autre que le Pr. Elliott Coues, du Smithsonian Institute, un ancien Théosophe dont le libelle contre Mme Blavatsky, dans le journal New York Sun, du 20 juillet 1889, lui valut un procès qu’interrompit le décès de cette dernière le 8 mai 1891.
  • Une correspondante à New York du Dr Harrison, Mrs A. Atkins a effectué une recherche qui aboutit aux conclusions suivantes : « Durant cette période, Coues — tandis que affrontait les poursuites — acheta les lettres des Coulomb, via un agent des missionnaires écossais aux Indes. J’ai une copie photostatique de son enregistrement. Il est inclus dans les archives « Coues » de la State historical Society du Wisconsin, Madison, Wisconsin. J’ai un microfilm de tous ses papiers sur la Théosophie et matières corollaires. Les lettres Coulomb ne sont pas dans les archives. A ce moment, le but de Coues, en acquérant les lettres, était d’obtenir une preuve pour sa défense dans le procès d’H.P.B., de prouver qu’elle était une faussaire. Sa femme était une millionnaire et il avait par conséquent tous les moyens professionnels à sa disposition pour accabler H.P.B. si ces lettres étaient authentiques. Cependant, silence complet : il ne dira jamais qu’il les possède. Ou bien il les a détruites durant sa vie ou bien il a laissé des instructions pour que ses héritiers le fassent.» (Op. cit., p. 289).
  • Pourquoi E. Coues, accusé de diffamation par H.P.B., n’a-t-il pas utilisé devant les Tribunaux, pour sa propre défense, les originaux de ces lettres qu’il avait achetées ? Pourquoi a-t-il gardé le silence sur cette possession en la détruisant ou la faisant détruire par ses héritiers ? A-t-il préféré éviter le ridicule ? Ce constat est, en tout cas, une présomption d’un poids considérable en faveur la fausseté de ces « pièces à conviction» contre H.P.B.
  • D’autre part, l’un des premiers défenseurs actuels de la mémoire de Mme Blavatsky, Walter A. Carrithers, membre à la fois de la Société Théosophique et de la Société de Recherche Psychique, a apporté au Dr Harrison la précision suivante, sur le probable destin de ces lettres : « Autour de 1948, je me suis procuré une copie des dernières volontés du Professeur Coues et j’ai commencé à rechercher sa postérité vivante pour apprendre uniquement que l’un d’entre eux, quoique décédé récemment, avait jeté au feu ce qui était décrit comme « plusieurs lettres ostensiblement écrites de la main de Mme Blavatsky… » (Op. cit., p. 289).
  Aucun fac-similé des lettres soumises à l’enquête n’avait été inclus par Hodgson dans le Rapport qu’il soumit à la Société de Recherche Psychique. Il justifia cette omission par la réexpédition à Madras des échantillons envoyés à l’Expert-Graphologue, alors que lui-même était déjà de retour à Londres. Pour Dr Harrison cette omission est inexcusable : « Les lettres sont une partie vitale de la preuve… Il y avait de bons photographes professionnels opérant dans l’aire de Madras qui auraient pu faire des copies convenables et permanentes de ces importants documents.» (Op. cit., p.289).   Hodgson montre une légèreté surprenante de la part d’un enquêteur sur le jugement de l’écriture imputée à H.P.B. En effet, il dit qu’il a soumis les originaux des documents incriminés à « plusieurs personnes ayant une expérience des écritures, qui furent unanimement de l’opinion qu’elles avaient été écrites par Mme Blavatsky ». Le Dr Harrison demande qui sont ces experts improvisés ! Il note que le seul expert disponible à Madras, J. D. Gribble, mentionne ces autres intervenants comme étant des banquiers ! Était-ce ceux des missionnaires de Madras, dont l’influence était précisément menacée par les Ecoles théosophiques naissantes ?   Hodgson refuse les conclusions de J.D. Grible, Expert-Graphologue de Madras, qui ne lui conviennent pas pour ne garder que celles qui servent sa thèse (sans fournir davantage les documents qui permettraient d’en juger (Cf. le cas de la « lettre d’Hartmann » citée en exemple de ce débat contradictoire par V. Harrison, op. cit., p. 294).   Mais, toujours dans les conclusions de Gribble, Hodgson accepte cet argument qui conforte son parti pris, irrecevable par un véritable Expert : « Mr Coulomb peut être d’office dégagé de toute suspicion. Il n’est que très peu familiarisé avec l’anglais, et il lui eût été impossible d’écrire les lettres.» (Oc. cit., p. 306). Mr Gribble ne s’est-il pas aperçu, demande le Dr Harrison, que la plus grande partie des passages incriminés n’étaient justement pas écrits en anglais mais en français ? Madame Coulomb, qui, elle, connaissait l’Anglais, ne pouvait-elle pas fournir à son mari le texte à recopier ?   Hodgson mentionne un certain Mr Sims, du British Museum, lequel est un Epigraphiste, non un Graphologue. Il n’a jamais donné son opinion par écrit à Hodgson et celle-ci évolue au gré de celle de l’unique expert véritablement compétent de toute cette « enquête » : l’expert Britannique F. G. Netherclift. Celui-ci reste, en effet, la seule référence sérieuse de ce rapport. Or, les conditions dans lesquelles il a accepté d’opérer (entre autres, pas d’échantillon authentique de l’écriture des parties en présence) sont un défi à la plus élémentaire déontologie, voire au plus simple bon sens.   Hodgson n’a tenu aucun compte de deux faits patents : Monsieur Coulomb était un excellent dessinateur et d’autre part, ainsi que le signale le Dr Harrison : « […] Coulomb, ayant des accointances avec l’écriture d’H.P.B. et accès à celle-ci, ayant aussi l’avantage initial d’avoir une écriture similaire à la sienne à maints égards, pouvait avoir interpolé des passages à l’intérieur de ses lettres authentiques sans grande difficulté. Pourquoi Hodgson ne considère-t-il même pas cette éventualité ? Pourquoi des spécimen de l’écriture de Monsieur Coulomb ne furent-ils pas envoyés pour un examen indépendant ? » (Op. cit. p. 306).   Le « Rapport de Mr F. G. Netherclift, Expert en écriture, sur les documents Coulomb-Blavatsky » , qui est une pièce à conviction dans le Rapport définitif d’Hodgson, ne présente aucune des garanties requises par la Déontologie de cette profession. Il est notable que F. G. Netherclift n’en était pas à sa première erreur, aux conséquences dramatiques, et sa réputation était plus que contestée. L’avocat d’un accusé de diffamation publia, en 1890, la relation circonstanciée d’une erreur judiciaire qui était entièrement imputable à une expertise de Netherclift. Ce dernier fit condamner un innocent, sur la base du même type d’analyse à laquelle il soumit les « documents Coulomb-Blavatsky» . Il fallut que l’audience devant le Tribunal amenât les aveux du vrai coupable pour que fût disculpée in extremis la victime des talents de Netherclift. (Cf. H. S. Olcott, Old. Diary Leaves, t. III, pp.129-131).   Netherclift donne aux pièces soumises à son analyse un titre trompeur : « Documents Coulomb-Blavatsky » car ce ne sont pas « des » documents sur lesquels l’expert donne son compte rendu, mais seulement quelques échantillons (non origianux dans le sens où ils n’ont pas été écrits devant l’expert), sélectionnés par Hodgson selon les propres critères de ce dernier, délibérément orientés.   « Le rapport lui-même est mutilé, une partie ayant été découpée; et il comporte deux dates » précise le Dr Harrison. Il serait, de par cette mutilation, irrecevable devant un Tribunal. Qu’a-t-on ôté du rapport de l’expert ?   Netherclift commence son rapport en évoquant les « instructions » reçues d’Hodgson. « On ne nous dit pas quelles furent ces instructions » — précise le Dr Harrison — « Netherclift avait-il pour instruction de rechercher dans des lettres, par ailleurs authentiques, d’habiles altérations frauduleuses, ou des interpolations ? Ou fit-il un examen général du document dans son entier ? » (Op. cit., p. 291). En fait, l’expert se contente d’établir que tous les documents qui lui sont soumis sont bien de la main de Mme Blavatsky, sans même voir un original de l’écriture de cette dernière ! Ces documents sont-ils les parties incriminant Mme Blavatsky ou d’autres pièces ? C’est pourtant là la question fondamentale. Curieusement, aucune référence n’est faite par Netherclift à ces prétendus « aveux » d’imposture (relative à la « fabrication » des Lettres des Mahatmas qui seraient de la main d’H.P.B !). Aucun échantillon de la main de Mme Coulomb ne lui a été fourni.   Le pire est que, contre tout usage en vigueur dans la profession, le rapport de Netherclift ne permet l’identification d’aucun document examiné par lui, alors qu’une telle liste, certifiée par expert, permet justement d’éviter qu’un client indélicat n’utilise l’analyse d’un texte précis pour en attribuer les conclusions à un autre. La formulation du rapport Hodgson reste floue : « les lettres dont ces extraits sont tirés étaient parmi celles qui ont été examinées par Mr Netherclift » (Loc. cit, p. 292). Or, lorsque le Dr Harrison essaie de confronter ces quelques extraits à la liste de Netherclift, il ne les retrouve pas ! (Cf. op. cit., p. p. 291-92) Le seul passage cité qui soit identifiable dans la liste et par conséquent attribuable à la main d’H.P.B. — selon l’expert — n’est un aveu implicite de culpabilité que si on veut le lire avec a priori : « La poste part, ma chère. Je n’ai qu’un instant. Votre lettre arrivée trop tard. Oui, laissez Shrinavas Rao se prosterner devant le Shrine [tabernacle] et s’il demande ou non, je vous supplie lui faire passer cette réponse par K. H. car il s’y attend; je sais ce qu’il veut. Demain vous aurez une grande lettre ! Grandes nouvelles ! » (Oc. cit., p. 292). Le français curieusement approximatif de Mme Blavatsky renforce l’ambiguïté de la formulation ; la quatrième phrase doit s’écrire en meilleur français : « […] et qu’il le demande ou non» , plutôt que « et s’il demande ou non.. », dont le sens est moins clair et inusité. Le fait que le visiteur s’attende à recevoir une réponse de « K. H », que Mme Blavatsky commande de lui remettre, n’implique pas que la réponse qu’il trouvera là ait été forgée à son intention, en fonction « de ce qu’il veut ». La lecture tendancieuse est certes possible mais une lecture banale de l’indication de lui remettre une lettre authentique qu’il attend « normalement » est tout aussi probable. D’autres pièces, envoyées ultérieurement à Londres et utilisées dans le débat, ont été réexpédiées, si l’on en croit la description d’Hodgson lui-même, dans des conditions d’ambiguïté identiques. Celles-ci permettent toutes les manipulations du contenu de l’enveloppe. Le Dr Harrison de noter : « Un tel laxisme de la part d’un expert professionnel est difficile à admettre.. » (op. cit. p. 292). Le Dr Harrison conclut par ce soupçon légitime : « Nous sommes donc fondés à nous demander si Netherclift a jamais examiné un seul des passages incriminants qui peuvent avoir été interpolés dans des lettres par ailleurs authentiques. Nous devons aussi nous demander pourquoi sa procédure fut aussi laxiste et irrégulière » (Op. cit. p. 292). Le constat du Dr Harrison suffit à ruiner de fond en comble la crédibilité des conclusions que l’on a prétendu tirer du Rapport Hodgson. En vérité, la procédure, les compétences et les conclusions de l’enquête relative aux lettres Coulomb-Blavatsky, effectuée par l’émissaire de la Société de Recherche Psychique de Londres en 1884-1885, relèvent ensemble de la plus haute fantaisie. Elles sont un festival d’aberrations et d’illogismes.   2° – Conclusions du Rapport Harrison Le Dr V. Harrisson était membre de la Société de Recherche Psychique de Londres depuis plus de dix ans lorsqu’il décida d’entreprendre sa propre enquête. Le numéro 803 (vol. 53) du mois d’avril 1986 de la Société de Recherche Psychique de Londres , confirme d’ailleurs les compétences de ce nouvel l’enquêteur en ces termes : « Le Dr Vernon Harrison, ancien président de la Société Royale de Photographie, a été pendant dix ans directeur de recherche chez Thomas De La Rue, imprimeur de billets de banque, passeports et timbres, etc., aussi n’y a-t-il probablement pas grand chose qu’il ignore au sujet de la falsification. » Mais quelle méthode employa Hodgson pour examiner « les preuves » accumulées par les époux Coulomb et les missionnaires de Madras contre Mme Blavatsky ? En toute impartialité, le Dr Harrison ne considère pas que la première approche effectuée par son prédécesseur Hodgson sur les « phénomènes » produits par H.P.B. avant le « scandale Coulomb » soit attaquable ; ce premier aperçu précisait « […] à la fin, le comité ne savait pas quoi penser. Les phénomènes décrits semblaient être si remarquables et hors de toute expérience ordinaire qu’ils ne pouvaient être reçus qu’avec les plus grandes réserves; d’un autre côté, le nombre des témoins et la force de leur témoignage étaient tels que les faits ne pouvaient pas être écartés à la légère.» (Op. cit, p. 288). Ce qui se révèle pernicieux, c’est toute une machination élaborée pour délibérément détruire une personne : H.P.Blavatsky. La critique que donne le Dr Harrison dans son article de la méthode d’investigation d’Hodgson est si accablante que son article, à l’instar de celui d’Emile Zola, commence par « J’accuse !». (voir le rapport en anglais sur le site de la Theosophical University Press) Il présente alors le travail de son prédécesseur : Je montrerai qu’au contraire, le Rapport Hodgson est un document hautement partisan, auquel ne peut être reconnu aucun droit à se réclamer de l’impartialité scientifique….» (Op. cit., p. 287). Au regard de l’analyse graphologique que V. Harrison a entreprise et de l’enquête que celui-ci a effectuée sur le déroulement de la précédente investigation, celle d’Hodgson, un nouveau Rapport a été remis à la Société de Recherche Psychique de Londres. Cette dernière a tenu à rendre enfin compte, dans le numéro 803 (vol. 53) du mois d’avril 1986, de la réhabilitation de Madame Blavatsky en des termes éloquents qui valent d’être cités : « Dans cette édition de notre journal, venant à sortir presque exactement cent ans après la publication du Rapport Hodgson, nous sommes heureux, dans l’intérêt de la vérité et du fair play, et pour faire amende honorable de quelque offense dont nous ayons pu être cause, de publier ici pareille analyse d’un expert en écriture [celle du Dr V. Harrison]. Son expertise est d’une pertinence toute particulière en cette occurrence, puisque le Rapport Hodgson concerne l’origine de certaines lettres qu’Hodgson déclare avoir été fabriquées par Mme Blavatsky elle-même. » Pour arriver à cette fin, le Dr V. Harrison a donc procédé à une enquête sur l’ensemble de « la procédure Hodgson ». Le Dr Harrison fait aussi état du procédé désatreux par lequel « Lettres des Mahatmas » ont été examinées par la Société de Recherche Psychique de Londres.

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Coues

Elliot Coues

[1] Dr Elliot Coues (1842-1899) commença sa carrière comme chirurgien dans l’armée de Terre des États-Unis, engagé du côté de l’Union pendant la Guerre civile. Très intéressé par l’ornithologie dès l’enfance, il publia après la Guerre plusieurs monographies importantes sur le sujet. Durant les années 1880, il se passionna pour la recherche psychique. Membre du Smithsonian Institute, il se demandait si les grands principes de l’évolution, décrits par la science de son époque, ne pourraient pas être également applicables à la recherche psychique, complétant ainsi la théorie de l’évolution au point où Darwin l’avait laissé. Il se proposait de les employer pour expliquer les phénomènes d’hypnotisme, de clairvoyance, de télépathie, etc.

Pendant une visite en Europe en 1884 il rencontra Madame Blavatsky et devint un ardent théosophe. Il fonda la Branche Gnostique de la Société Théosophique à Washington, le district fédéral de Columbia et fût élu président du Conseil américain de Contrôle de la Société Théosophique. Il contribua également à la formation de la Société américaine pour la Recherche Psychique. Puis il chercha, vainement, à devenir le chef du mouvement américain théosophique.

Il rompît avec le mouvement à la fin des années 1880, dénonçant les Mahatmas, la Société Théosophique et Madame Blavatsky à travers un article diffamatoire dans le journal le « Sun » du 20 juillet 1889, ce qui lui valut un procès qu’interrompit la disparition de cette dernière en 1891.

Le 26 septembre 1892, le « Sun » publia une esquisse biographique de la vie d’H.P.B par W.Q. Juge. Dans un éditorial l’accompagnant, les commentaires significatifs suivants ont été faits : « […] Nous avons été induits en erreur lors de l’admission dans les colonnes du Sun d’un article du docteur E.F. Coues de Washington, dans lequel des allégations qui semblent être sans solide fondement ont été faites contre la personne de Madame Blavatsky ainsi que contre ses disciples. L’article de M. Judge reprend toutes les questions touchant à Madame Blavatsky tel quelles furent présenté par le docteur Coues et nous souhaitons dire que les allégations sans preuve de ce dernier, concernant la Société Théosophique et M. Judge, n’auraient pas dût être imprimées ».