Une antinomie enracinée dans l’inconscient humain

  L’expression « la sexualité des Adeptes » recèle, en réalité, une profonde antinomie et le titre de cette page peut donc faire sourire ou étonner. En effet, s’agissant des Adeptes ou plus généralement des personnes ayant voué leur vie à une Quête spirituelle, la relation établie entre ces deux mots choque. En réfléchissant, nous croyons expliquer l’acceptation de cette antinomie par la rémanence de la culture judéo-chrétienne dans notre inconscient, culture qui ne tolère ce type de pratique chez ces êtres dédiés à la Transcendance. Mais ce rejet de la corrélation « sexualité-Adeptat » ou « sexualité-spiritualité » n’est pas le seul fait de l’Occident. L’Orient aussi, dans ses injonctions et ses pratiques spirituelles, souligne l’inadéquation entre une vie sexuelle « épanouie » (dans le sens que nous donnons aujourd’hui en Occident à ce qualificatif) et les cheminements spirituels, notamment celui, le plus difficile d’entre tous, qui mène à l’Adeptat (voir « La Voie de l’Adeptat »).

En fait, l’inconscient porte inscrit en lui une ancienne norme, lointaine et oubliée, tant les millénaires l’ont enfouie dans la psyché humaine.