de L. Bardon & Dr K . |
Traduit et annoté par Alexandre Moryason |
Un beau livre de 107 pages, broché.
De nombreuses photographies de Franz Bardon publiées par son fils
de L. Bardon & Dr K . |
Traduit et annoté par Alexandre Moryason |
Un beau livre de 107 pages, broché.
De nombreuses photographies de Franz Bardon publiées par son fils
« Ignores-tu, ô Asclépios, que l’Égypte est l’image du ciel et qu’elle est la projection ici-bas de toute l’ordonnance des choses célestes ? Cependant, il faut que tu saches : un temps viendra où il semblera que les Égyptiens ont en vain observé le culte des dieux avec tant de piété et que toutes leurs saintes invocations ont été stériles et inexaucées. La divinité, quittera la terre et remontera au ciel, abandonnant l’Égypte, son antique séjour, et la laissant veuve de religion, privée de la présence des dieux… Alors cette terre sanctifée par tant de chapelles et de temples sera couverte de tombeaux et de morts. Ô Égypte, Égypte ! Il ne restera de ta religion que de vagues récits que la postérité ne croira plus et des mot gravés sur la pierre et racontant ta piété. »
Hermès Trismégiste, trad. de L. Ménard, P. 147
En donnant sa Leçon, le Prêtre ne parla pas une seule fois, pas plus que les élèves, habitués à garder longuement le silence. Et de fait, quand, en Égypte, il s’agissait d’aborder des Sujets Saints, on s’abstenait d’émettre un flux de paroles afin de favoriser la Compréhension « à partir du Centre ». On considérait l’intellect comme un instrument utile à l’organisation de ce monde dense dans lequel on vivait mais, s’agissant de l’Univers et de l’Être, les symboles, les couleurs, une gestuelle représentative, s’avéraient être plus efficaces pour conduire l’élève au « Centre » que tout long discours. De plus, des Rites Magiques préparaient toute leçon, créant dans les lieux la fréquence vibratoire propice à ce positionnement central de la Conscience. « Les choses du Ciel restent au Ciel » disait l’Instructeur de ce temps-là, « à la Terre d’aller vers elles… » Pythagore voulut ramener en Grèce l’Esprit et l’Âme de l’Égypte mais il enseignait à des Grecs — habitués à raisonner « à partir de la périphérie »… — et non pas à des Égyptiens… Il put donc y diffuser l’Essence de ce que lui-même avait appris mais, de l’Esprit et de l’Âme, il ne put, en véritable « Égyptien » qu’il était, en parler (voir encadré). Il enseigna ce que les Grecs eux-mêmes pouvaient comprendre selon leur mode d’appréhension mentale et puisque ceux-ci apprirent par la suite à l’Occident à penser, c’est ce type d’investigation, effectuée à partir de la Circonférence, qui devint aussi le nôtre. Ne pouvant donc éviter ce dernier, nous allons exposer brièvement certaines données sur la Loi des Nombres, présentant intellectuellement des symboles mais ne faisant que les présenter. Afin d’éclairer notre texte, nous vous proposons un extrait de l’introduction au « Livre des Morts des Anciens Égyptiens » traduit et commenté par Grégoire Kolpaktchy aux Éditions Stock. Nous ne pouvons que vous conseiller de lire cet ouvrage (dans la traduction de Grégoire Kolpaktchy).L’égyptologie officielle n’aime guère qu’on lui parle du caractère « énigmatique » de la culture égyptienne. Elle hausse les épaules. « Énigmes ? Quelles énigmes ? » Or, tandis que l’ancien Grec était, de par sa nature, avide de savoir et curieux de posséder le secret des choses, l’Égyptien se plaisait à contempler les énigmes à l’état initial, à visualiser leur totalité stimulante ; il lui répugnait à les disséquer (on ne dissèque que des cadavres), à les creuser, à les fouiller, à étaler en formules abstraites le secret inviolable de l’Être. L’Égyptien aspirait à la totalité. Et il voyait grand. Lequel des deux peuples, des Égyptiens ou des Grecs, avait raison ? L’impasse dans laquelle l’humanité civilisée se débat aujourd’hui n’est-elle pas l’héritage du rationalisme grec dégagé progressivement de la mystique égyptienne et retouché par la médiocrité latine ? N’eût-il pas mieux valu s’arrêter à mi-chemin, comme les Égyptiens ? Car avoir constaté l’existence de l’énigme était déjà beaucoup… L’énigmatique attirait l’Égyptien comme la beauté fascinait le Grec ; et de même que celui-ci recherchait partout (harmonie, la symétrie, l’équilibre, les proportions justes et les rythmes, de même celui-là se délectait de l’incompréhensible, de l’inconcevable, du contradictoire et de l’irrationnel. L’ancien Égyptien, en effet, possédait des antennes pour le fond IRRATIONNEL de l’existence ; pour cette vie terrestre qui est une mort échelonnée ; pour cette mort qui, à ses yeux, possédait tous les attributs d’une vraie vie ; pour cet Être absolu de l’ontologie (« TUM ») identifié par lui avec le Néant ; pour cette attraction (sympathie) universelle qui est « l’autre visage » de la répulsion et de la haine ; pour cette lutte, enfin, lutte implacable, sévissant sur tous les plans de l’existence et dans tous les coins de l’Univers, et qui ne fait qu’obéir, en réalité, à un plan sereinement établi, harmonieux, plein d’une calme et profonde sagesse… Toute la dialectique d’Héraclite et — deux millénaires plus tard — celle d’Hegel, voilà le substrat et l’axe de cristallisation de la Weltanschauung[1] égyptienne ; et c’est, pour nous, l’élément le plus précieux de son apport spirituel. Fidèle à ce principe de contradiction, base de son ontologie, l’Égyptien traite avec dédain la raison humaine et élève l’homme, cet être « raisonnable » entre tous (rekhit), au niveau des dieux ; il adore l’éternité immuable incarnée dans ses « dieux anciens », et place à la tête de son panthéon un dieu mort… Cette vision du monde ne fut jamais exprimée par les Égyptiens en concepts abstraits (l’abstraction n’étant pas de leur ressort) ; mais elle est toujours là, sous la forme d’une ambiance mystérieuse et énigmatique. La valeur éducative de l’irrationalisme égyptien est grande ; celui-ci forme un contrepoids à la platitude rationaliste que notre époque nous impose. Voilà pourquoi l’homme d’aujourd’hui se sent obscurément attiré vers l’ancienne Égypte, terre classique des mystères, et vers cette dialectique, propre au tempérament de ce peuple et qui évolue avec virtuosité au milieu d’un cliquetis des antinomies existentielles. L’originalité et l’étrangeté de la vision égyptienne du monde nous font paraître comme fade et inexpressif le « miracle grec » dont nous sommes les héritiers directs. La démesure égyptienne écrase la mesure grecque ; elle le fait sans une ombre d’effort, — par la présence presque tangible et palpable de l’Au-delà. II n’est pas postulé, cet Au-delà ; il n’est pas montré, démontré, proclamé : il est tout simplement là, présent devant nous, silencieux, immobile et grandiose. La vision hindoue est plus articulée ; elle pénètre plus profondément dans la structure du monde caché ; et la cabbale chinoise nous fait entrevoir avec plus de finesse toute la complexité de son agencement ; mais aucune civilisation du passé n’a jamais révélé le grandiose effet global de l’énigme existentielle, comme l’a fait la pensée égyptienne d’autrefois. Quel est donc l’instrument qui a produit ce « miracle » égyptien ? C’est la mainmise de l’élite égyptienne sur le mystère de la mort, une mainmise absolue, tyrannique et exclusive. Qu’on s’imagine, en outre, un peuple dur, sourd, obstiné ; un peuple qui ne voit rien, ne veut rien voir, si ce n’est ce mystère fascinant, hallucinant… C’est ainsi, par la démesure, que le destin forge des miracles… |
[1] (Note ajoutée par nous) Le terme germanique « Weltanschauung » signifie conception du monde, description des fins en soi, image du monde projetée par notre esprit. Une « Weltanschauung » est donc par définition subjective et arbitraire et la prétention à une « Weltanschauung » scientifique ou rationnelle est absurde.
L’intégralité du texte contenu dans ces pages et intitulé « La Leçon de l’Égyptien » est extrait de l’ouvrage d’Alexandre Moryason « La Lumière sur le Royaume ou Pratique de la Magie Sacrée au quotidien », Chapitre II, pages 62 à 79. Cet extrait (texte et notes) est protégé par copyright — tout comme l’ensemble de ce site.
« Pendant le dernier quart de chaque siècle, ces « Maîtres », dont j’ai parlé, font une tentative en vue de favoriser, d’une façon nette et marquante, le progrès spirituel de l’Humanité. Vers la fin de chaque siècle, vous trouverez invariablement un déversement d’énergies ou un bouleversement dans le sens de la montée dans le domaine de la Spiritualité ou, si vous préférez, du Mysticisme. A ces époques, une ou plusieurs personnes se révèlent dans le monde comme agents des Maîtres et on voit se répandre, sur une échelle plus ou moins grande, un Enseignement et une Connaissance occultes. Si vous en aviez l’envie, vous pourriez suivre la trace de ces mouvements en remontant de siècle en siècle aussi loin que s’étendent les annales historiques détaillées que vous possédez ». | ||
(Cf. « La Clé de la Théosophie » – Édition Adyar – p. 319). |
[1] Voir l’admirable ouvrage empli de références, dont de nombreux extraits du procès-verbal du procès de G. Bruno, de Frances Yates « Giordano Bruno et la Tradition Hermétique » – Ed. Dervy-Livres.
d’Alexandre Moryason |
Un très beau livre de 528 pages, abondamment illustré, relié avec titre doré, tranchefile et signet.
Là s’arrêtait la leçon du premier jour :
L’Être de Qui tout procède est Un et « Un » est ce qui Le définit Lui-Même.L’Un est donc Un mais Deux et Trois en Lui-Même et étant Tel, partout où ce Trois viendra à l’existence, la Pensée de l’Un, Idéation Première, aura force de Loi [2]. |
[1] Étant Deux et Trois, le Un porte en lui le premier Pair (2) et le premier Impair (3) ; ce faisant, il contient toutes les possibilités de son devenir : la succession des Nombres. Tous les Nombres, après le Trois, résultent de la combinaison du Pair et de l’Impair, lesquels ont leur source dans ces Pair et Impair-Racines : le Deux et le Trois : 4, par exemple, = 1 + 3 ou 2 + 2. Régissant la succession des Nombres, le Un s’adjoint toujours à ce qu’il a précédemment engendré, rappelant qu’Il est le Tout générant et contenant le Multiple. [2] Ceci explique que le meilleur symbole attribué à la Divinité ait été et soit toujours un Triangle, la Loi du Triangle ou Loi du Ternaire gouvernant donc tout ce qui est. Ainsi, toute expansion de l’Idéation, ou Expression Divine dans l’Univers, résulte de la présence d’un Ternaire-gouverneur ; le Premier Ternaire, Kéther, Chokmah, Binah, est l’Expression Pure de la Pensée Divine, absolument inconcevable. Le Troisième Ternaire actif, par exemple, canalisant l’idéal de l’Amour, de la Paix, de la Beauté, de l’Harmonie, est formé par Tiphéreth, Netzach et Hod.
L’intégralité du texte contenu dans ces pages et intitulé « La Leçon de l’Égyptien » est extrait de l’ouvrage d’Alexandre Moryason « La Lumière sur le Royaume ou Pratique de la Magie Sacrée au quotidien », Chapitre II, pages 62 à 79. Cet extrait (texte et notes) est protégé par copyright — tout comme l’ensemble de ce site.
Alexandre de Cagliostro |
A. de Cagliostro ne mourut pas le 25 Août 1795, mais fut extrait de sa cellule à cette date. Le certificat mortuaire fut rédigé par les autorités ecclésiastiques qui le libérèrent secrètement sous les pressions de la Franc-Maçonnerie européenne et notamment du gouvernement français (que l’Église craignait en raison de la récente Révolution…). Il partit à Malte, accueilli par les Chevaliers initiés, ses frères, et vécut sous un autre nom dans cette île jusqu’à sa mort survenue le 3 juillet 1800.[3] |
[1] Extrait d’un article du « Collegium Isiacum Hermeticum Rosæ Crucis » paru dans la revue « Autre Monde » n° 118, 2e Trimestre 1989, à l’occasion du Bicentenaire de la Révolution Française, et publié en Appendice 2 dans le livre « La Lumière sur le Royaume » d’A. Moryason
[2] « Les phénomènes » produits par H.P. Blavatsky au XIXe siècle, voulus et acceptés par les Adeptes pendant un temps, avaient-ils un autre but ? Devant la dérision qu’ils ont suscitée et l’opprobe jetée sur la Fondatrice de la Société Théosophique, on ne peut qu’entériner, 25 siècles après, le constat des Pythagoriciens, ponctuant régulièrement leur discours : « …les hommes sont si méchants… »
[3] A. de Cagliostro n’est pas mort dans son cachot en août 1795, comme les Autorités Romaines l’ont fait croire. Il en est justement sorti par une nuit d’août 1795 sous la pression de la Franc-Maçonnerie européenne, notamment française. Il regagna l’île de Malte où il vécut encore 5 ans sous la protection de l’Ordre de ce nom. Dans la note n°1 de la page 313 du Vol. V (Miscellanées) de « La Doctrine Secrète » – (Éd. française de 1971) – H. P. Blavatsky (qui en savait beaucoup sur Cagliostro) dit, en réponse plus qu’étonnée aux affirmations d’Éliphas Lévi (dans le texte de la p. 313) sur la mort de Cagliostro dans son cachot, ceci : « C’est faux et l’Abbé Constant (Éliphas Lévi) le savait. Pourquoi a-t-il publié un mensonge ? » (« savait » est mis en italique par H.P.B.). Ajoutons, pour la « petite Histoire », que par une fin d’après midi du 16 juin 1798, le Général Bonaparte, en partance pour l’Égypte et venant juste de libérer — pour peu de temps… — l’île de Malte de l’occupation anglaise, rendit visite au vieux Mage paralysé sur une chaise roulante (ses jambes avaient quasiment éclaté sous les tortures vaticanes subies lors de son incarcération à Rome) ; celui-ci lui apprit beaucoup sur son propre avenir, sur le rôle qu’il aurait à jouer dans la nécessaire libération de l’Europe des anciennes féodalités prévalant encore, sur la mise en garde contre la démesure du Pouvoir….
Ce petit fascicule d’une vingtaine de pages est extrèmement pratique pour celles et ceux qui pratiquent les Rituels du Feu donnés dans le livre « La Lumière sur le Royaume ».
Il contient, après un bref rappel de ce que sont les phases lunaires, les dates exactes pour commencer chaque Rituel sur une période de huit ans.
La date de commencement de chaque Rituel du Feu est précisée pour chaque mois de chaque année jusqu’en l’an 2046. Ce calendrier est extrèmement pratique pour ceux qui, pratiquant « La Lumière sur le Royaume », souhaitent mettre en œuvre l’un des 15 rituels suivants, tous destinés à une action sur leur vie matérielle, contenus dans la troisième partie du livre :13 janvier | 12 mai | 8 septembre |
10 février | 9 juin | 6 octobre |
10 mars | 7 juillet | 3 novembre |
14 avril | 4 août | 1 décembre |
Le calendrier vous évite de rechercher le jour précis qui réuni tous les critères nécessaires.
De plus, il est donné un bref rappel de ce que sont les phases lunaires et comment les reconnaître ainsi qu’une explication sommaire du calendrier dans l’histoire, de l’origine astrologique et de l’ordre des jours de la semaine, etc… |
ISBN : 2-9501459-1-4—broché |
· Dès que l’Un s’exprime, par la Dualité qu’Il contient, Il engendre aussitôt deux manifestations de Lui-Même, deux Unités Triples ; (la feuille, une fois pliée en deux, exprime quelque chose d’elle-même ; la pliure marque le premier changement[1] ; la feuille n’est plus laissée telle quelle ; elle présente, ainsi pliée, dans ses deux demi-feuilles, un dédoublement ternaire d’elle-même : chaque demi-feuille devient une Unité en elle-même, comportant, une face — Deux — puis une autre face — Trois ; c’est pourquoi le Prêtre montrait la triple nature de chaque demi-feuille). · Contenant deux manifestations Triples de Lui-Même, l’Un voit le Six s’élaborer en Lui ; (les deux Ternaires se font face, séparés par la pliure ; c’est pourquoi le Prêtre insistait sur cette position)[2]. · Le Six s’élabore dans le sein de la Triplicité de l’Un qui porte donc aussi le Neuf en Lui-Même ; (les deux ternaires que constituent les deux demi-feuilles font partie de la feuille, de cette Unité déjà Triple en elle-même. C’est pourquoi le Prêtre Égyptien montrait finalement la feuille dans sa triplicité première).
Là s’arrêtait la leçon du deuxième jour :
Le Ternaire (le Trois) engendre deux Ternaires qui révèlent la potentialité du Sénaire (le Six) ; l’Un, Premier Ternaire, contenant l’ensemble, montre qu’Il porte en Lui le Nonaire aussi (le Neuf)[3]. |
[1] L’exemple de la feuille de papyrus du Prêtre Égyptien et l’image de la pliure constituent un tout étonnamment pertinent : tout ce qui se passe dans la feuille, au niveau des Nombres, est exactement ce qui se passe dans l’Univers mais en allant dans le sens inverse, de l’Intérieur vers l’extérieur ; quant à l’écoulement des Nombres et son argumentation, […] ils sont les mêmes… En effet à chaque pliure de la feuille en « deux », (il ne peut en être autrement, car Deux étant le premier Aspect qui surgit de l’Un, il est inévitable. Pourrait-on, de même, plier directement la feuille en Trois en Quatre ? Il faudrait d’abord passer le Deux ou « binaire ») toute l’organisation de la feuille change en suivant un ordre mathématique ; la pliure symbolise une nouvelle Expression de la Divinité, de l’Un par l’émergence d’un nouveau Quaternaire, contenant deux Ternaires (un actif, celui qui porte l’Idéation, et un passif, qui sera celui qui absorbera la concrétisation finale, réalisée au préalable par le Quaternaire. Mais en réalité, c’est parce qu’il y a eu une première pliure (une Première Expression de la Divinité) que les 2 autres pliures (considérés dans les pages suivantes) donneront cet agencement précis de Forces et cette multiplication par Deux. Les deux autres Expressions de l’Un la Divinité) ne seront donc que la résultante de la Première (pliure, par symbole) ; ceci signifie que la Divinité ne s’exprime en fait qu’UNE fois (la première pliure), le reste n’étant que la suite générée par les Énergies Racines inhérentes au résultat de la Première Expression (le Quatre, contenant le Cinq, le Six, le Sept, le Huit, et le Dix). C’est pourquoi le Quatre est la clé du Dix et que si l’On dit « Un, Quatre, Dix », on a signifié l’ensemble de « la Concrétisation de l’Idéation Divine » surgie dans « la Manifestation » (le Ternaire Premier) ; (le reste, 3 et ses multiples et les Nombres Cinq et Sept, sont des Nombres-Pivots, permettant d’aboutir à ce Dix : la totalité qui revient au Un : 10 =1 + 0= 1 ). [2] L’un est passif et l’autre est actif. [3] Lorsque le Ternaire se reproduit lui-même (Six, par exemple, est une double reproduction du Ternaire : 3 x 2), il crée un réseau de Forces Idéelles, par lesquelles il exprimera un autre aspect de son potentiel initial. Compte tenu du fait que le Premier Ternaire se reproduit deux fois encore (cf. pages suivantes) l’Expression Universelle et Totale de l’Un est marquée par le Neuf (3 x 3). Ceci explique que le Neuf, marquant le terme après lequel tous les Nombres seront réduits à l’Unité, tout ce qui vit et est dans l’Univers, n’est qu’une expression autre de ce chemin qui va de Un à Neuf. Les Trois Ternaires de la Manifestation, puisqu’ils portent chacun une Expression de l’Idéation Divine constituent, dans leur totalité, la Force-Contrôle de l’Univers. C’est pourquoi, si le Trois régit le Karma, dans son Principe, le Nombre Neuf (3 x 3= 9) le régit quant à sa concrétisation.
L’intégralité du texte contenu dans ces pages et intitulé « La Leçon de l’Égyptien » est extrait de l’ouvrage d’Alexandre Moryason « La Lumière sur le Royaume ou Pratique de la Magie Sacrée au quotidien », Chapitre II, pages 62 à 79. Cet extrait (texte et notes) est protégé par copyright — tout comme l’ensemble de ce site.
C’est ce que réalisa H.P.B. — ou tenta de réaliser — d’abord au Caire (où elle échoua) puis aux États Unis à partir de 1874 — avec succès, cette fois-ci — lorsqu’elle rencontra le Colonel Olcott à la ferme des Eddy. Une grande partie de leur travail, jusqu’en 1878, fut consacrée à cette partie du « Plan ».
2° Un Enseignement devant éclairer la pensée spirituelle de l’Occident sur des vérités occultes.
L’éveil de la pensée occultiste, dès la fin du Moyen-Âge et pendant les siècles suivants, infusée par les Rose+Croix, les Alchimistes, les penseurs et théurges (comme G. Bruno, le Comte de Saint Germain et le Comte de Cagliostro, etc.), enfin par la publication de toute une littérature mi-souterraine qui attisait les esprits (le XVIIIe siècle en fut friand ; que l’on songe au succès du livre de Montfaucon de Villars, « Le Comte de Cabalis »…), fit de la fin du XIXe siècle un terrain propice à l’émergence d’un Enseignement plus complet, plus « coordonateur » des éléments épars et tronqués de l’Hermétisme occidental que celui-ci véhiculait depuis la mise à mort de la Sagesse Antique dès le IVe siècle de notre ère. C’est ce que H.P.B. réalisa :[1] On parle toujours des Adeptes au masculin. En fait, l’Adepte prend le corps physique le plus approprié à sa Mission : homme ou femme, cela dépend. Lorsqu’Ils durent se manifester au monde, un monde d’hommes, Ils prirent la plupart du temps un corps physique masculin, sinon leur Message — déjà difficilement accepté — n’aurait même pas été écouté et « Elle » aurait été mise en pièces… (voir le sort d’une Disciple, Hypatie d’Alexandrie). Il est des Adeptes que la Théosophie « officielle » considérait de sexe masculin – car le contraire eût étonné, voire choqué, les mentalités de l’époque- alors qu’il n’en fut rien. David Anrias, dans « Through the eyes of the Masters » publie des portraits d’Adeptes qu’il a dessinés, et pour certains, de manière tout à fait archétypale…