La Doctrine Secrète

On m’a commandé de faire une rapide esquisse de ce qu’on savait effectivement en histoire et en littérature, dans les classiques comme dans les histoires sacrées ou profanes, pendant les 500 ans qui précédèrent l’ère Chrétienne et les 500 ans qui suivirent de la Magie, d’une Doctrine Secrète universellement connue des Philosophes et des Initiés de tous pays et même de plusieurs des Pères de l’Église comme Clément d’Alexandrie, Origène et d’autres, qui avaient eux-mêmes été Initiés. » (I – Page XXVIII).

     « Telles, par exemple, les œuvres de Lao-tseu, prédécesseur de Confucius. On dit, en effet, qu’il écrivit 930 livres sur l’éthique et les religions, et 70 sur la Magie, mille, au total. » (I – Page LIV).

     « Nous décrirons la décadence des Mystères, décadence après laquelle on commença à effacer systématiquement et à faire ensuite disparaître complètement de la mémoire des hommes la nature réelle de l’Initiation et de la Science Sacrée. À partir de cette époque, ses enseignements devinrent Occultes, et la Magie ne navigua que trop souvent sous les couleurs vénérables, mais souvent trompeuses, de la Philosophie Hermétique. De même que le Vrai Occultisme avait prévalu, chez les Mystiques, durant les siècles qui précédèrent notre ère, ainsi, la Magie, ou plutôt la Sorcellerie, avec ses Arts Occultes, suivit la naissance du Christianisme. » (I – Page LXIX).

     « Le symbole ésotérique du Kali Yuga est l’étoile à cinq branches renversée — le signe de la sorcellerie humaine — avec ses deux pointes (cornes) tournées vers le ciel, position que tout occultiste reconnaîtra comme appartenant à la Magie de « la main gauche », et employée en magie cérémonielle. » (I – Page LXXXII).

     « Nous décrirons la décadence des Mystères, décadence après laquelle on commença à effacer systématiquement et à faire ensuite disparaître complètement de la mémoire des hommes la nature réelle de l’Initiation et de la Science Sacrée. A partir de cette époque, ses enseignements devinrent Occultes, et la Magie ne navigua que trop souvent sous les couleurs vénérables, mais souvent trompeuses, de la Philosophie Hermétique. » (I – Page 70).

     « La Mahâ Vidyâ, grande connaissance (Magie) maintenant dégénérée en culte Tântrique. (I – Page 274)

     « Une chose est certaine ; la connaissance de ces causes premières et celle de l’essence primaire de chaque Élément, de ses Vies, de leurs fonctions, de leurs propriétés et des conditions dans lesquels elles se modifient – constituent la base de la Magie. » (I – Page 383).

     « Toute la Magie des anciens prêtres consistait, à cette époque, à s’adresser à leurs Dieux dans leurs propres langues.  Le langage des hommes de la Terre ne peut atteindre les Seigneurs. Il faut s’adresser à chacun d’eux en employant le langage de son Elément respectif. »

« Ainsi s’exprime le Livre des Lois, en se servant d’une phrase qu’on montrera lourde de sens, et en ajoutant en guise d’explication sur la nature de ce langage des Éléments :  » Il est composé de SONS et non pas de mots ; de sons, de nombres et de formes. Celui qui sait mêler les trois ensemble attirera la réponse du Pouvoir dirigeant [le Dieu-Régent de l’Élément spécial dont on a besoin] » ».[2] (II – Page 202).

     « La Bible, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, n’est qu’une série d’archives historiques de la grande lutte entre la Magie Blanche et la Magie Noire ; entre les Adeptes de la Voie de Droite, les Prophètes, et ceux de la Voie de Gauche, les Lévites, le Clergé des masses brutales. Les étudiants de l’Occultisme, bien que certains d’entre eux puissent se baser sur un plus grand nombre de manuscrits archaïques et sur un enseignement direct éprouvent eux-mêmes de la difficulté à tirer une ligne de démarcation entre les Affiliés de la Voie de Droite et ceux de Gauche. »

« Le grand schisme qui divisa les fils de la Quatrième Race[3], dès que les premiers Temples et les premières Salles d’Initiation eurent été érigés sous la direction des ‘Fils de Dieu’, est allégorisé par les Fils de Jacob. Ce qui prouve qu’il y avait deux Écoles de Magie et que les Lévites orthodoxes n’appartenaient pas à celle des deux qui était sainte, ce sont les paroles prononcées par Jacob mourant. » (III – Pages 263-264).

     […] « le mot ‘Magie’ signifiait encore au temps jadis, la grande Science de la Sagesse… ». (III – Page 401).

     « Et pourtant, si l’on ne tient pas compte de l’évidence des faits, des traditions conservées par l’Histoire et des anathèmes incessants que l’Église lance contre la « Magie Noire » et les Magiciens de race maudite de Caïn, nos efforts paraîtront en vérité bien mesquins. »

« Alors que depuis près de deux milliers d’années un groupe d’hommes n’a jamais cessé d’élever la voix contre la Magie Noire, la conclusion irréfutable devrait être que si la Magie Noire est un fait réel, sa contrepartie — la Magie Blanche — doit exister quelque part. Il ne pourrait exister de fausses pièces d’argent s’il n’y en avait pas de véritables. La Nature est double dans tout ce qu’elle entreprend et cette persécution ecclésiastique aurait dû, à elle seule, ouvrir depuis longtemps les yeux du public. » (V – Pages 20-21).

      « Tous ces textes universellement vénérés dans l’Antiquité, découverts dans les bibliothèques secrètes de tous les temples, étudiés (sinon toujours compris) par les plus grands hommes d’État, des auteurs classiques, des philosophes, des rois et des laïques, tout autant que par des Sages renommés – qu’étaient-ils ? Purement et simplement des traités de Magie et d’Occultisme… » (V – Page 46).

     « Pythagore divisait ses classes en auditeurs de conférences exotériques et ésotériques. Les Mages étaient instruits et initiés dans les cavernes les plus cachées de Bactres. » (V – Page 53).

     « Le Symbolisme des nombres et des rapports mathématiques qu’ils ont entre eux constitue aussi une des branches de la Magie, particulièrement de la Magie mentale, de la divination et de la perception clairvoyante correcte. » (V – Page 111).

     « Néanmoins, la Magie est si bien mêlée à l’histoire du monde, que s’il y a jamais lieu d’écrire cette dernière, il faudra la baser sur les découvertes de l’Archéologie et de l’Égyptologie, ainsi que sur les écrits et les instructions hiératiques ; si l’on insiste pour la débarrasser de cette ‘superstition des âges’, elle ne verra jamais le jour. On peut se faire une idée de la situation embarrassante où se trouvent les Égyptologues et les Assyriologues sérieux, savants et académiciens. »

« Obligés de traduire et d’interpréter les antiques papyrus et les inscriptions archaïques des stèles et des cylindres de Babylone, ils se trouvent forcés, du premier au dernier, d’aborder le sujet désagréable, et pour eux répulsif, de la Magie, avec ses incantations et son attirail. » (V – Pages 282-283).

     « Jamblique nous apprend que Pythagore  fut initié à tous les Mystères de Byblos et de Tyr, aux opérations sacrées des Syriens et à tous les Mystères des Phéniciens » (V – Page 309).

     « L’École Néo-Platonicienne d’Alexandrie, fondée par Ammonius — prototype de la Société Théosophique — enseignait la Théurgie et la Magie, autant qu’elles l’étaient à l’époque de Pythagore et par d’autres bien avant. » (V – Page 340).

     « Ainsi, sous le titre de Magie, on enseignait toutes les Sciences, physiques et métaphysiques, naturelles ou considérées comme surnaturelles par ceux qui ignorent l’omniprésence et l’universalité de la Nature. » (V – Page 342).

« Magie, Magia, veut dire, dans son sens spirituel secret, la « Grande Vie » ou vie divine en esprit. Sa racine est magh, comme l’indique le sanscrit mahat, le zend maz, le grec mégas et le latin magnus, mots qui, tous, signifient « grand ». » (Note 237 de VI – page 168).

      « Ce qui était alors appelé Magie, nous le nommons maintenant Théosophie, ou Sagesse divine, Pouvoir et Connaissance. » (VI – Page 175).

     « La Magie a sa source et sa base dans l’Esprit et dans la Pensée, que ce soit sur le plan purement divin ou sur le plan terrestre. » (VI – Page 175).

     « Or Jamblique nous enseigne comment doit être effectuée cette union de notre Âme Supérieure avec l’Âme Universelle, avec les Dieux. […] Par la Théurgie ou le Raja Yoga, l’homme atteint […] la Domination sur les démons inférieurs dépourvus de sens (les Elémentals), grâce à la nature même de nos Egos purifiés. Mais cela exige la purification complète de ceux-ci. Et il appelle cela la Magie par l’Initiation à la Théurgie. » ( VI- Page 178).


[1] En référence : le chiffre latin représente le numéro du volume, et les nombres arabes la page, excepté pour l’Introduction du volume I ou la numérotation se fait en caractères latins. [2] Voir La Clé de la Véritable Kabbale – Franz Bardon – Éd. Moryason. [3] La Quatrième Race : La Race Atlantéenne.